Au Bangladesh, les salaires font rire!
Les salaires d’un grand nombre de travailleurs du Bangladesh sont si bas qu’ils en deviennent risibles. La grande majorité de ces travailleurs sont des femmes qui travaillent dans le secteur du textile et qui sont constamment exploitées par des salaires incapables de couvrir leurs coûts de vie. Les bas salaires de ces travailleurs sont rendus encore plus choquants par le fait que ce sont les plus grandes marques de luxe et de mode qui les exploitent.
Grandes marques et bas salaires: le paradoxe
Le paradoxe est que des personnes qui travaillent pour des marques telles que Nike, Adidas, H&M et Gap gagnent moins que le salaire minimum du Bangladesh, qui est de 8.000 takas (environ 80 euros) par mois. En dépit des efforts des autorités pour améliorer les salaires, on estime qu’un grand nombre de travailleurs ne reçoivent pas le minimum requis pour leur survie. Cela démontre un décalage flagrant entre la richesse accumulée par les grandes marques et la situation précaire des travailleurs.
Une lueur d’espoir
Malgré cette exploitation flagrante des travailleurs, des efforts sont effectués pour améliorer les salaires et les conditions de travail. Des groupes crusaders pour les droits des travailleurs, des syndicats et des ONG œuvrent pour mettre fin à l’exploitation systémique des travailleurs du Bangladesh et leurs efforts portent leurs fruits. Ces derniers temps, les salaires des travailleurs sont en train d’augmenter et de nombreuses marques ont déjà commencé à payer des salaires plus équitables. Cette évolution laisse entrevoir une lueur d’espoir pour les millions de travailleurs exploités du Bangladesh.