Dupond-Moretti face à une opposition
L’avocat général et le procureur général de Paris, Jean-Claude Molins et Rémy Heitz, ont aujourd’hui exprimé leur opposition à l’arrivée d’Eric Dupond-Moretti à la tête de la Cour d’appel de Paris. L’avocat général a fait part de sa position dans un communiqué, faisant part de son "opposition ferme" à ce choix.
Le monde de la justice est à l’ébullition et le nom de l’avocat star Eric Dupond-Moretti a été évoqué pour devenir président de la Cour d’appel de Paris. Cette nomination est pourtant loin d’être une formalité et les deux principaux protagonistes du monde judiciaire, l’avocat général et le procureur général, ne sont pas prêts à laisser passer sans combat la nomination de DUPOND-MORETTI.
Cette nomination est controversée car DUPOND-MORETTI n’est pas un grand spécialiste du droit, mais un avocat reconnu pour sa personnalité bien plus que pour sa connaissance des codes de procédures judiciaires. Sa nomination pourrait donc remettre en cause l’équité du système judiciaire car il n’est pas considéré comme un juge qualifié.
Molins et le parquet s’opposent à la défense
L’opposition de Molins et du parquet à la nomination de Dupond-Moretti s’explique par le fait que ses compétences en matière de droit ne sont pas à la hauteur des exigences pour un poste de président de la Cour d’appel. Ils craignent que sa nomination ne remette en cause l’équité du système judiciaire et ne fasse courir des risques aux victimes et aux accusés.
Le procureur général Rémy Heitz a exprimé ses craintes quant à la nomination de DUPOND-MORETTI. Selon lui, le poste de président de la Cour d’appel nécessite de l’expérience, de la compétence et de la rigueur, ce qui n’est pas le cas du célèbre avocat. De plus, il a souligné que son absence d’expérience dans le droit se traduirait par des inégalités et des injustices pour les victimes et les accusés.
Le procureur général a souligné que DUPOND-MORETTI n’était pas qualifié pour ce poste et que sa nomination serait une grave erreur pour la justice française. L’avocat général et le procureur général sont donc unanimes dans leur opposition à la candidature de DUPOND-MORETTI et ont déclaré à l’unisson leur refus de cautionner une telle nomination.