Des avancées limitées
Selon un rapport de la Cour des Comptes, les avancées en matière d’égalité femmes-hommes sont limitées. Malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics, la discrimination à l’égard des femmes est toujours présente dans de nombreux domaines, notamment dans l’accès à l’emploi, à la formation et à la formation professionnelle, mais aussi dans l’accès à la justice et à des postes de responsabilité.
Le rapport souligne que la loi de 1972 relative à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes a été peu ou pas appliquée par l’État, ce qui a fortement limité les progrès en faveur de l’égalité des sexes. De plus, le rapport souligne que les femmes sont sous-représentées dans la haute fonction publique et les postes de direction dans l’administration publique et le secteur privé.
La Cour des comptes pointée du doigt
Selon la Cour des Comptes, l’État a également manqué à son devoir de mettre en place des mesures de promotion de l’égalité femmes-hommes. Les rapports soulignent que les fonds alloués aux programmes de promotion de l’égalité entre les sexes sont insuffisants et ne sont pas toujours bien utilisés.
En outre, le rapport souligne que les mesures mises en place par les pouvoirs publics ne sont pas suffisamment adaptées à la situation des femmes françaises. Par exemple, il souligne que les mesures visant à encourager l’emploi des femmes sont trop axées sur le court terme, et ne tiennent pas suffisamment compte des inégalités structurelles dans l’accès à l’emploi et à des postes de responsabilité.
La Cour des Comptes a donc pointé du doigt l’inaction de l’État en matière de promotion de l’égalité des sexes et a appelé les pouvoirs publics à prendre des mesures plus efficaces pour encourager le progrès de l’égalité femmes-hommes.