La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a rendu une décision surprenante à propos de la procréation post-mortem. Dans cet arrêt, la Cour a jugé que la prohibition de cette pratique était disproportionnée et violait l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui protège le droit à la vie privée et familiale. Cette décision est très controversée et suscite des débats entre les partisans et les opposants à la procréation post-mortem.
L’arrêt de la CEDH concernant la procréation post-mortem a été rendu le 5 mars 2019. Il concerne le cas de Mme M, une femme qui souhaitait avoir un enfant à partir des spermatozoïdes de son défunt mari. Dans cet arrêt, la Cour a estimé que la prohibition de la procréation post-mortem en France était disproportionnée et violait l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
La Cour a également souligné que la procréation post-mortem pouvait être considérée comme une pratique légitime et que le droit à la vie privée et familiale d’une personne ne pouvait être limité sans une justification légitime et suffisante. La Cour a conclu que le droit à la vie privée et familiale devait être protégé, même après la mort d’une personne. En conséquence, elle a recommandé que les États membres autorisent la procréation post-mortem sous certaines conditions.